Finition de la coque







D'avoir les précieux conseils d'un pro de la peinture automobile, est une bénédiction. Comment la préparation finale est importante. On développe des aptitudes à ressentir le moindre creux, imperceptible à l'oeil, en passant la main sur les bordés, comme une caresse. Le travail de finition se fait à la main, sans machine car trop agressive. Des supports à sabler long de 120 cm aident beaucoup dans ce travail. Et on peaufine, ce terme est juste, telle une peau fine. Sur une photo on peut voir deux lattes de bois qui me retiennent, car la pente vers la poupe est assez importante, et avec la sciure, cela devient un toboggan, et je ne trouverais pas cela drôle....

Une merveilleuse étape











Quel plaisir de modeler ce bois, affiner les lignes, de voir comment les bouchains filent. Auparavent, nous mangions de l'epoxy, maintenant nous engloutisssons de la poussière d'acajou. Beaucoup de travail à la main pour amener une finition au mieux de nos possibilités. La question d'équilibre entre le pas assez et le trop, est importante. Mais c'est un réel plaisir de voir enfin, ces courbes. Bon ce n'est pas fini, ce n'est qu'un début continuons le... plaisir.

R.I.P


Nous tenons à rendre un dernier hommage à ces valeureux outils qui nous ont quittés après une vie bien remplie. Qu,ils reposent en paix....

Une autre étape de finie !











Les demi-ronds (4 fois 11 m) ont été assemblés par scarf; pour la bonne tenue du collage, nous clouons chaque 15 cm avec un chapelet; des guides ont été faits avec une mèche de 1 mm pour faciliter la mise en place des clous. Une première couche d'époxy sans silice a été étendue, une pré-imprégnation, et ensuite, époxy chargé de silice, et vlan du marteau pour les 320 chapelets. Étape agréable, car l'on voit vite le résultat, mais on se beurre d'epoxy, difficile de faire autrement. ALors masque à cartouche car je fais de l'allergie, gants en caoutchouc qui se trempent de l'intérieur, des coulées de cette condensation qui vous coulent sur les bras, cela vous donne envie d'une bonne bière bien fraîche.
Sur la troisième photo, on peut apercevoir le puit de dérive.

Tout doit être préparé...


Non, ce n'est pas une préparation pour fakir. Mais tout doit être minutieusement préparé pour la pose des pièces en demi-rond pour joindre les bordés. Alors 320 petites cales, appelées chapelets pour enlever les pointes, pré-cloutées avec autant de pointes, environ 2900 coups de marteau et pas un seul sur les doigts, si, c'est vrai.

Début finition de la coque







La jonction entre les bordés est assurée par un quart de rond de 3 cm de radius. D'abord, acheter les outils, car pour cette dimension, nous ne trouvons rien chez le quincaillier. Il faut regarder au niveau professionnel. De beaux outils, ces têtes de toupie, mais pas données ! Le système pour les rainures est assez simple. Il faut juste bien tenir la toupie et y aller doucement. Il ne reste plus qu'à préparer et mettre en place les quart de ronds.