Vous rêvez de construire votre voilier?

Lorsque je commençais à réfléchir sur la construction d'un voilier, j'avais été voir une personne qui construisait un bateau moteur en contre-plaqué. Il m'avait conseillé de commencer par un petit canot. Je ne l'ai pas écouté, sinon je ne pense pas que j'en serai là, maintenant. Le plus amusant est que je suis dans cette même marina que ce constructeur amateur! Vous avez un rêve, alors ne soyez pas un cultivateur de regrets. Ah, j'aurais dû le faire! Et si vous ne voulez pas rester à rêver, et à regretter, alors lancez-vous. Oui il faut de la ténacité, mas comme je le disais lorsque l'on me faisait la  remarque à propos de mon courage, je ne peux plus m'arrêter, c'est trop tard, trop d'investissements. D'avoir une famille, une épouse, compagne, blonde (c'est ce que l'on dit ici't, même si elle est brune) qui partagera votre enthousiasme, vos craintes, vos questionnements, vos déceptions et vos joies, cela vous aidera beaucoup.

Et ce bateau vous le chérirait, même en hiver, vous irez le voir,  si tout va bien, malgré la neige!

Si tous les visiteurs de mon blog....

Si tous les visiteurs de mon blog allaient sur le site de la Fondation baladin (www.fondationbaladin.com) et faisaient un don de 1,00$ (one $) le documentaire sur lequel nous travaillons, Pas d'Bouteille à la mer serait déjà financé. On peut toujours rêver, non? Surtout en ces temps de Noël

Merci à tous mes visiteurs et bonne St-Nicolas

Merci à vous de France, Canada, États-Unis, Allemagne, Belgique, Guyane Française, Ukraine, Royaume-Uni, Inde, Mexique, pour visiter mon blog. Je vous invite aussi à aller sur www.fondationbaladin.com pour lire sur la finalité de la construction.




















Visite au bateau

Par un temps brumeux, comme un voile laiteux qui fige les objets, nous avons rendu visite à Baladin II. Eh oui, on ne s'en détache pas. Nous voulions nous rendre compte de la protection hivernale que nous avons placée sur le bateau. Il est bien protégé. Est-ce utile? Certains voiliers sont recouverts, d'autres pas; mais on se dit que cela ne gâche rien. Maintenant nous passerons l'hiver à prévoir les derniers préparatifs, mais aussi à mettre sur pieds un gros projet qui nous tient à coeur. Nous aimons nos océans, mais ils sont malades de plastiques ingérés, jusqu'à saturation. Plus nous approfondissons cette question, plus il nous semble urgent de faire quelque chose. Et ce quelque chose est lié à l'éducation auprès des jeunes. C'est aussi la raison de Baladin II. Non pas un bateau que l'on met en bouteille et que l'on contemple, mais un bateau utile. Alors nous travaillons sur un documentaire qui s'adresse aux enfants du primaire. L'histoire d'une bouteille de plastique qui vite consommée, vite jetée. Mais que devient-elle tout au long du St-Laurent, jusqu'à l'océan Atlantique? Comment ces micro-plastiques se retrouvent dans le plancton, les poissons, les mammifères marins qui en ingurgitent de plus en plus, avec les produits chimiques qui sont présents dans cette chaîne alimentaire. Nous collaborons avec le centre d'études sur le mammifères marins, le MICS (http://www.rorqual.com) pour apporter des solutions simples, peu onéreuses et ainsi limiter ces déchets de plastique. Ce documentaire sera présenté aux enfants d'écoles primaire au Québec, et éventuellement en Europe. Nous avons encore besoin de 21 500$ pour boucler le budget. Nous lancerons prochainement une vaste campagne de financement et nous inviterons tous nos lecteurs qui sont d'Asie, du Canada, de la France, Allemagne, Russie, Ukraine, Pologne, Corée, Israël, St Martin, Guyane Française de nous aider.
Vous pouvez vous inscrire à notre page https://www.facebook.com/fondationbaladin pour vous tenir informé de nos actions. C'est le pourquoi de la construction de Baladin II.

Le moteur

Nous profitons de températures relativement clémentes (+ 4) pour finaliser le montage du moteur. Au départ, nous l'avons installé avant de mettre le pont. Plus facile pour la mise en place. Ensuite le saildrive. Il ne restait plus que l'échappement le système de refroidissement, la manette des gaz et les deux câbles. Pour placer le waterlock, peu d'espace, difficile d'avoir accès. Malgré l'espace restreint, il faut avoir accès facilement à la jauge d'huile du Saildrive, à la poignée pour ouvrir l'arrivée d'eau. La rigidité du tuyau d'échappement est aussi à prendre en compte; ensuite, percer les cloisons pour passer ce tuyau jusqu'au tableau arrière. Le montage est simple, facile. La ligne d'eau doit être bien matérialisée pour savoir où placer le waterlock, il suffit de suivre les indications données. Juste faire attention à la fixation, car rempli d'eau, il devient lourd et ne doit pas être en contact avec le bloc moteur ou le saildrive, à cause des vibrations qui à la longue pourraient l'endommager. Un jeu d'enfant. Attention, bien mettre deux serres-flex en acier inoxydable, et de vérifier si la vis est bien aussi en acier inoxydable. On trouve dans les grandes surfaces de bricolage des serres-flex en stainless, mais la vis elle, ne l'est pas. Et ça rouille, ça casse et le bateau glouglou au fond de l'eau.


Hivernage de Baladin II


Et ici au Québec,  hivernage est plein de froidure et de neige! Mais comme il y a toujours à améliorer des petits détails, si le temps est clément, je travaillerai à l'intérieur. Mais toujours difficile de quitter cette ambiance de bateaux, même pour quelques mois.

Life line ou filières

La traduction anglaise est plus significative. En effet cela peut nous sauver la vie en évitant un Man over bord! Le choix d'un câble d'acier stainless à torons et une âme, de bon diamètre (3/16 ou 5 mm environ) est dicté par cette hantise de perdre un équipier. Pour les embouts, Norseman, bien-sûr! Soit je fais le sertissage, solide, c'est certain, mais si un gendarme apparaît sur une des filières, il faut tout refaire et si je suis en pleine mer, pas facile d'avoir cet outil de sertissage sous la main. Par contre le principe Norseman, est un cône et plus il y a de tension sur la filière, plus cela se bloque. Et facile à réparer. Bon, je vous l'accorde, pas si facile, mais abordable. Il faut couper à la bonne longueur le câble, en mettant du tape electric (oh lala mon français qui fout le camp!) pour retenir les petits fils d'acier qui composent les torons. Ensuite enfiler le cône sur l'âme, remettre les torons en place et le tour est joué. Enfin, joué... on se pique les doigts avec ces minuscules brins d'acier, et pas agréable et le sang coule (non pas à flots, pour l'Halloween).

Sailing it's fun, but.....

Sailing brings dream, departure for the unknown or almost a bohemian life, sun, wind and freedom. But the reality is different. Our oceans are becoming increasingly catastrophic. The plastic pollution, which can be seen at sea, such as bags, garbage cans, refrigerators, etc (the list is unfortunately too long), but also plastics pollute plankton! Marine mammals eat these plastic.
Our children will swim in oceans of plastic.
It shocks you? Follow us on: www.facebook.com/fondationbaladin

La voile, c'est cool, mais dans quels océans!

Le voilier amène un rêve, un départ pour l'inconnu ou presque, une vie de bohème, de soleil, de vent, de liberté. Mais la réalité est autre. L'état de nos océans devient de plus en plus catastrophique. La pollution par le plastique, ce qui se voit en pleine mer, comme des sacs, des poubelles, frigos, etc (la liste est malheureusement trop longue) mais aussi les micro plastiques qui polluent le plancton, l'alimentation des mammifères marins, est devenue une triste réalité
Nos enfants nageront dans des océans de plastique. Ceci vous interpelle. Suivez-nous sur : www.facebook.com/fondationbaladin.

Profitons du beau temps

Il me restait à placer la barre franche qui est un lamellé-collé de toutes les essences de bois que l'on retrouve dans le bateau, acajou, pin du Nord, Iroko. Le système est très simple et solide. C'est ce que j'apprécie dans cette conception de voilier. Du simple, fonctionnel et du solide.
Les cadènes de pataras ont été finalement boulonnées à travers le tableau arrière. Pas facile. En plus du tableau, il y a des contre-plaques en acajou de 40 mm d'épaisseur. La difficulté est au niveau (eh oui, toujours la même rengaine) des conversions métriques et ici en pouces! 12,4 mm c'est plus du 1/2 pouce que du 7/8 . C'est comme cela. Alors il faut repercer les trous à 1/2. Et quand les boulons ont été bloqués dans la cadène lors de la première tentative, c'est en tapant au marteau sur le manche de la clef, et millimètre par millimètre, de sortir ce foutu boulon. C'est la première fois de ma vie que j'ai eu des crampes au niveau du bras et des doigts. Ils se recroquevillaient tout seul. J'avais beau les mettre droit avec l'autre main, rien à faire, ils revenaient dans une pitoyable position. Drôle de sensation! Mais c'est fait. Quelle fin de semaine!





Pourquoi construire un voilier ? Début d'une réflexion

Au départ, il y a un rêve ou un appel, de vivre inconfortablement, à l'étroit, dans un univers instable. Le pourquoi? je pense que chacun a sa propre vision. Pour acheter un voilier de 35 pieds, si l'on veut l'avoir à soi et non voguer sur un bateau qui appartient à une banque, il faut être suffisamment bien nanti pour payer cash le coût de ce rêve (environ 350 000$) avec l'équipement, voiles, etc. L'achat d'occasion comporte de grands risques. J'ai côtoyé quelques rénovateurs qui vont de mauvaises surprises en mauvaises surprises et qui en fin de compte, font de la rénovation pendant plus de 10 années, sans avoir terminé, et c'est dur pour le moral.
Nous avons mis 7 années pour la construction. Le choix du matériau, des plans, une affaire purement personnelle. Certains vont opter pour l'acier, l'aluminium. À chacun sa douce folie. Avec le recul, le choix du contre-plaqué, pour une construction amateur, reste une option réalisable et je referais ce choix. De plus, à réparer, relativement facile, un peu partout sur la planète.
Au départ, j'ai une formation de pianiste, classique, allant de concerts en concerts. Cette formation ou plutôt déformation nous rend persévérant, mais surtout solitaire. De passer des 8 heures par jour, seul devant son piano, de voyager seul, et ce pendant des années, vous fait passer comme un ours au fond de sa tanière! et lorsque vous construisez, vous êtes confrontés aux mêmes questions, comme face à une nouvelle oeuvre musicale qu'il faut s'approprier. Car vous serez encouragé, des Lâche pas, à la pelle, mais la réussite ou l'échec, c'est vous seul qui les portez.
Question budget, en 7 années, tout inclus, 1300$ par mètre. Alors fois 10,60 m....
Maintenant Baladin II est réellement comme une personne, de la difficulté à le quitter, même pour une semaine, de penser à lui comme on pense à une personne, comment est-il, comment se sent-il? La relation est intime, profonde. Peut-être ridicule de l'extérieur, mais c'est ce que je ressens. Et c'est vrai que l'on se prend la tête, continuellement, comme nos enfants. Parent un jour, parent toujours.
À suivre....

Il faut rêver, même si la réalité est dépourvue de rêves.

Nous rêvions ou plutôt espérions voguer, du moins au moteur pour amener Baladin II aux États-Unis. De l'eau, oui nous en avons devant les yeux, du vent, un peu, d'autres bateaux, oui quelques uns! sauf que cela se passe dans un chantier naval, la voie maritime juste devant nous, à 50m à peine. Et de rencontrer d'autres capitaines, qui voyaient leur bateau dans les airs, soutenu par les sangles du travel-lift, juste avant la mise à l'eau... Ah! un-tel est déjà parti.... Des travaux, encore de la finition. La consolation, tout le monde le trouve beau, c'est vrai qu'il est beau. Un voisin qui prépare son bateau pour la cinquième traversée en parle comme d'une oeuvre d'art. Mais je ne veux pas une oeuvre d'art que l'on met sous-verre. Je veux qu'il touche l'eau. Il ne manque que l'échappement moteur et les manettes de gaz avec les câbles et toujours en attente des pièces pour faire tenir la barre sur le safran. Déjà plus de 2 mois pour les avoir. C'est loooong! Alors on se console. C'est vrai qu'il est beau notre Baladin II



Chaleur et travail








C'est vrai que cela ne va pas de pair. Mais pourtant il faut avancer. En attendant des commandes passées, quelques travaux non pas cruciaux, mais nécessaires. Tableau électrique finalisé, Percer les trous pour le passage du conduit de gaz avec des passes-cloisons en caoutchouc pour ne pas que le tuyau de gaz ne s'abîme, davier installé (la photo est avant le nettoyage du Sikaflex), fixation définitive de l'axe de la dérive et des butées. Ces dernières sont en Delrain. Tout d'abord faire des incisions à la scie, araldite bi-composante, et ensuite les vis viennent écarter les les bords pour bloquer ces pièces essentielles. Pour les chandeliers, toujours un petit joint en Sikaflex pour ne pas que l'eau puisse entrer dans le pieds du chandelier, et visser avec un liquide bloquant, mais moyen. Il faut avoir la possibilité de pouvoir les démonter, par exemple en cas de très forte tempête, j'enlève tout ce qui peu créer un prise au vent. Mais c'est long, les commandes. Pour le davier, 10 jours pour ces boulons et écrous en stainless. Le conduit de gaz, erreur dans la commande, pas de notre faute, 18 pieds alors que j'en ai besoin de 15. Re-attente. J'ai passé commande des pièces pour la barre franche chez un autre artisan, car après 3 semaines d'attente et des courriels pressants pour avoir un prix avant de finaliser la commande, je perds patience.

Pour ne pas perdre le nord!

Pose du compas. En premier, faire le tracé sur la cloison de descente, ensuite avec une mèche fine, je suis le contour à environ 1 mm en-deçà du trait. Avec la scie sauteuse, je rejoins chaque trou espacé d'environ 10 mm. Et le ponçage commence. Au grain 40 pour obtenir un cercle le plus proche de la perfection. On pose le compas, encore un petit millimètre ici ou là jusqu'au moment où il rentre sans forcer, mais sans espace. Le travail sous le soleil de plomb, juste un petit vent d'ouest à 3 kn, et un regard tourné vers l'eau....




Le bastinge posé. Ouf!

Ça y est, le bastingage est monté. Du solide! Il ne reste qu'à placer les filières. Maintenant j'attaque le système d'eau, réservoirs, etc. Cela va me changer. Je pense avoir besoin de 2 semaines à temps plein. Nous avons reçu de notre fille une superbe cloche de brouillard, achetée à St-Malo, un superbe beau son. Avec les taquets offerts par notre fils David et son amie Kay (un coucou pour eux tout spécial qui va aller jusqu'en Islande), nous sommes heureux de cette collaboration.



Balcons arrière

Tous les pieds de chandeliers ont été posés. Pas toujours facile, de placer une cale en contre-plaqué marin de 25 mm en dessous sur lit de Sikaflex. Pour les balcons arrière, l'accès par les coffres est plus aisé. Quoique, avec le réservoir, la bouteille de gaz.... Le plus difficile a été de faire réusiner les platines pour que l'angle dû à la forme du pont soit respecté. Et en chauffant l'acier inoxydable, les platines avaient une légère courbure. J'ai vissé le tout à la main, car cela n'abîme pas les têtes de vis carrées. Nous sommes en Amérique du Nord! Les mains en compote! Pas de piano pendant une journée. Alors 2 vis dans la serre bauquière et deux boulons, écrous avec un renfort de 25 mm, pour chaque platine, 6 au total. Maintenant en attente des chandeliers.

« La patience est l’art d’espérer. » Vauvenargues

Nous pouvions, enfin (!) placer le balcon avant. Après vérification, tout était, cette fois, aux bonnes dimensions et les platines des pattes dans la bonne inclinaison. Je consens que ce n'est pas facile, de concevoir des pièces avec la tonture du pont et le bouge composés. Chaque platine a une petite rainure pour permettre à l'eau de s'écouler. Pour la garder intacte, sans Sykaflex, j'ai mis un bout de ficelle de part en part, lorsque la platine est fixée, je la tire pour l'enlever et cela laisse l'espace pour l'écoulement. Le plus difficile a été que Véronique se glisse à l'intérieur de la proue pour mettre, tenir et serrer la cale et les boulons. Et ce n'est pas évident dans un réduit de se glisser, une épaule après l'autre, un bras, puis l'autre et de ressortir.



Pour le balcon arrière, rendez-vous a été pris pour la livraison, ainsi que celle des chandeliers. Une semaine avant, je confirme. Au jour dit, je me présente à l'atelier, et non, ce n'est pas prêt. Sûr, la semaine prochaine, sans faute! celle-là je l'entend depuis 8 mois. J'ai fait livrer les tubes de stainless il y a une année exactement! Faut espérer dit le dicton! La promesse de me livrer les deux balcons arrières la semaine suivante a été tenue. Mais par contre les chandeliers doivent être usinés pour qu'ils rentrent parfaitement dans les pieds. Il s'agit de 1/1000 de pouce, c'est pas épais, mais suffisant pour ne pas qu'ils rentrent. Alors cette semaine, sûr, promis..... Alors j'espère au lieu de désespérer.

Respire, garde ton calme!

Il n'y aura pas de photo, ni d'informations sur les finitions. Non, rien de tout cela. Juste montrer ce que cela suppose, la construction d'un voilier. Cette semaine est un bon exemple: commande passée chez un fournisseur, peinture, taquets, main courante en teck. Tout d'abord, ce qu'un fournisseur n'a pas en stock, il faut le rechercher chez un deuxième, voire un troisième. Une chance de pouvoir traiter avec ces trois grossistes! Un paquet arrive, mais pas le deuxième, impossible de le retracer et les services du transporteur Midland, une catastrophe. La pauvre téléphoniste du Nouveau Brunswick doit me retéléphoner si elle découvre (!) ce paquet. Ce qui signifie, du retard pour poser les éléments d'accastillage, et ce qui en découle. Une frustration à ingurgiter. Pour les fargues à finir de poser, achat des planches, et comme je n'ai plus d'atelier pour travailler le bois suite à la sortie du bateau, je me présente à un atelier où nous pouvons louer l'espace et les machines. Bon en plein centre ville, trouver une place de stationnement, une galère. À l'atelier: ... ah, il fallait prendre rendez-vous pour s'inscrire et payer les 75$ d'abonnement! Mais pourquoi vous ne me l'avez pas dit au téléphone?.. Ah, plus de place avant la semaine prochaine, ah, vous fermez la semaine prochaine pour deux semaines de vacances. Donc un possible rendez-vous après vos vacances! Ah, vous pourriez me les faire... votre tarif, ah, oui, pas donné l'heure. Un peu comme celui d'un avocat! Ah, vous ne savez pas si vous avez du temps, que vous devez regarder dans votre agenda. Alors pourquoi me le proposer, si vous n'êtes sûr de rien... Retour triplement frustré. Parcourir les annonces, téléphoner pour trouver un atelier pour deux heures. Yes! trouvé; à 15 heures. Super. En route. Téléphone:  ah, vous ne pourrez pas être là. Je peux y aller, éventuellement il y aura quelqu'un... Ouf, oui, deux ébénistes. Sympa, et une qui connaît le monde des bateaux, des Îles de la Madeleine. D'ailleurs ses yeux ont la clarté du bleu de l'océan. Kitch, un petit peu, mais un regard transparent, clair, agréable...Vous devez quitter, alors comment je fais... Le responsable reviendra dans deux heures. Mais voilà c'est fait, une frustration ultime évitée. Et je ne parle pas de ceux qui ont construit le lest avec une erreur de 30 mm, des boulons qui ne correspondaient à rien en dimensions, le retard de plus de 8 mois, de l'entreprise qui sous-traite et je paye deux fois le bénéfice et les frais aux deux entreprises (Entreprise Réal Proux à éviter, à placer sur une liste noire). Pour le bastingage, 8 mois de retard, des tentatives de rendez-vous manqués, car celui qui le réalise, ne peut venir que le vendredi (cela l'arrange bien), mais j'ai aussi mes occupations et parfois il pleut tempête. Et je préfère tout tester avant de payer. Voilà mon coeur est vidé et en attente de se remplir d'autres frustrations à venir. Mais le soleil est radieux, le souvenir de ces beaux yeux flotte dans mon imaginaire, alors tout va bien.

Fin du montage électrique et petits détails

Le montage électrique est finalisé. Le panneau a ses disjoncteurs, ici't des brackers, les connexions sont faites, avec des sécurités (fusibles) pour les appareils qui sont directement sur les batteries, pompes, VHF.... Et on a même le temps de fignoler les planchers, enfin pour les enlever facilement. Mon option est de toujours pouvoir, rapidement, inspecter toute la coque, fonds de cale.


Le bastingage





Le bastingage doit être réalisé sur mesure. Impossible à trouver les bonnes pièces, et d'ailleurs, je n'ai pas pris la peine de faire des recherches. Le plus long et le plus ardu est de trouver la bonne entreprise qui fera ce que l'on veut; quand, c'est une autre histoire. Tout est lent, et de trouver un rendez-vous pour faire les tests, cela devient compliqué et ce n'est pas de la mauvaise volonté de notre part. Sans être scout, la formule toujours prêt est un de nos adages. Mais cette entreprise travaille bien, alors nous faisons preuve de patience....

Protection du puits de chaîne

J'ai protégé les parois intérieures de la coque et les lisses avec des tapis haute densité en caoutchouc recyclé pour ne pas abîmer la peinture et la coque. J'ai percé des trous pour que l'eau puisse s'écouler facilement et ne pas stagner.

Montage électrique.

Je planifie déjà tous les travaux nécessaires avant la mise à l'eau et de prendre le temps au soleil sur le pont ou dans le cockpit, ça commence à sentir l'été qui arrive. Un grand ménage a été fait, nettoyage de toutes les parties de la coque (intérieure) avec chiffon etc. C'est propre et bien agréable. Sans atelier, tout doit être bien rangé pour facilement retrouver l'outil nécessaire.
L'électricité est à 97% avant la finition. Et c'est une machine. Du solide. Les câbles doivent avoir une bonne dimension, car les électrons circulent non pas à l'intérieur du torsadé, mais à la périphérie.
Voici la photo du panneau électrique:

Vous avez des besoins pour la préparation de votre bateau?

À tous mes fidèles lecteurs du Québec, si vous ne voulez pas passer des heures à poncer, peindre, l'anti-fouling vous rebute, ou des travaux divers, vernis, accastillage, des besoins en matériels divers, équipement de bateau, pièces sur mesure, etc.... contactez-moi. Je peux vous offrir mes services, vous proposer des produits pour votre bateau à des prix TRÈS intéressants.
Tous les bénéfices sont versés à la fondation Baladin (fondationbaladin.com) pour que notre projet de bateau-plate-forme pour aides à l'enseignement arrive rapidement à terme.
Merci de faire suivre cette offre à vos amis, connaissances.

C'est bon de se retrouver sur le bateau

Nous profitons d'une journée plus clémente pour travailler dans le bateau, enfin plus clément, pour le Québec, + 4 degrés. Mais il a fallu dégager l'échelle prise dans 20 cm de glace. À la pioche, c'est dur la glace. Avec de la ténacité, de la sueur et 2 heures après, enfin, nous pouvons ouvrir le capot de descente. Les vernis qui étaient exposés au soleil, au froid, à la neige, impeccables. Comme neuf. L'intérieur, exactement comme nous l'avions laissé. Pas d'humidité, pas une goutte d'eau, sec. Et le premier repas, frugal, a été un délice. Le temps de dresser la liste de tout ce qu'il y a à faire, la planification, de quoi aurons nous besoin pour tel travail ou tel autre, inspecter tous les recoins, nous pouvons rentrer le coeur léger.


Visite sous la neige.

L'hiver est rude et long, trop long. Mais de garder le contact avec Baladin II est important pour le moral. Vérification des pattes de ber, de la neige si accumulation et de rêver, un tout petit peu au printemps.... Mais tout est en ordre, rien ne bouge, Baladin II n'attend que nous et du temps plus clément.