Travail supplémentaire!

Lorsque vous comandez des pièces d'accastilage à un artisan, que ce dernier accepte, vous êtes satisafait car vous cherchiez depuis longtemps une personne pouvant vous fabriquer ces pièces. Mais OH! surprise!! Cet artisant, donne le contrat à une autre entreprise et vous payez non pas à celui qui a fabriqué vos pièces, mais au premier, qui se prend une marge, sur une marge et en plus qui vous donne des pièces non-polies alors que cela faisait partie de l'entente. Cet artisant dit fabriquer des hélices de bateau! Merci de m'avoir escroqué Monsieur Unsinage P....X (à Chambly). Alors il faut polir nous-même ces piéces. Tout d'abord à l'abrassif grain 320, ensuite 600, 1200 et à la fin à la pâte à polir avec disque en coton. Le résultat est superbe, mais que d'heures alors que cela était compris dans le prix! Je regarde pour éventuellement poursuivre cet entrepreneur indélicat. C'est Véronique qui s'est fait cette spécialité de polissage.


Le lest!

Étape aussi importante et difficile que le retournement de la coque. En fait toutes les étapes sont importantes, sans rien négliger. Pour marquer les emplacements des écrous, j'ai fait faire des pièces filetées se terminant en pointe. Il suffirait de monter le lest pour que chaque endroit soit marqué. Il ne suffirait plus que de percer. C'est l'idée. Bouger un lest (vide de plomb) mais de 400 kg,  sous le bateau, méthode égyptienne... pas facile facile. Déjà il fallait le rentrer de biais, le rouler, mais en faisant attention aux supports, le porter parfois pour le placer. Ensuite le positionner. Après 4 heures, nous avons trouvé les compromis avec une précision de + ou - 2 mm. Mais nous n'avons pu faire mieux. Si je plaçais l'avant, l'arrière dérapait sur les rouleaux et inversement. Niveau, fil à plomb, passer d'un côté, de l'autre, re-vérifier. Un gros travail de bras! Mais pas possible et trop hasardeux de soulever le lest avec des crics hydroliques. L'idée a été de placer une barre de fer carrée qui est de la même grosseur que l'écrou de glisser de tube carré juste sous la coque et de tracer le pourtour. Facile ensuite de trouver le centre. Ce n'était pas fini;





il fallait le sortir!!!car je serai seul pour couler le plomb et donc il faudra que je le roule facilement. Une journée passée sous le bateau à se rouler dans la terre, de tirer, forcer, suer ( il faisait +35) essayer, placer, replacer, mesurer. La douche, la bière et le lit (dans l'ordre) ont été un beaume pour courronner cette journée. Demain, on fait relâche et encore une journée très chaude.

Pose des hublots de coque

Travailler pendant une cnicule annoncée, 35 c et humidité nous faisant ressentir 40!, dans une serre... ça monte à 50 c. C'est un peu fou. La pose des hublots est relativement facile. Bien mettre du sikaflex spécial marin, protection UV, bien protéger la coque, parceque ce n'est pas facile de l'enlever. Ensuite percer les trous, bien visser pour que cela dégueule, mais pas trop, il faut qu'il en reste, enlever le surplus et le tour est joué. Il faut un peu moins d'une heure pour un hublot. Nous en avons 7. Cela habille la coque.




L'aileron du gouvernail

La lame de safran est terminée. Maintenant au tour de l'aileron qui est placé en avant du gouvernail. Nous avons pris l'option d'un gouvernail au tableau (extérieur au bateau et non sous la coque,car il serait plus facile de le réparer advenant un problème.... Sans gouvernail, pas évident, on peut se diriger difficilement avec la grand voile, mais pas facile. Il est réalisé en acajou lamellé-collé epoxy, bien entendu. Avant d'être peint, nous le recouvrirons d'un tissus de verre. C'est de la sculpture, alors doucement, il ne faut pas en enlever de trop, et il doit être le plus parfaitemement symétrique.


Sabot du mât


Tout va assez vite maintenant. Le mât repose sur un sabot et la pente donnée par l'architecte est importante à respecter au millimètre. Du milieu, épaisseur 30 mm, une pente à 3% d'un côté et de l'autre 1 %. Le choix est de l'acajou (Kaya) car il m'en reste et le teck est hors de prix.

Peinture des super-structures


Par ce terme, on détermine tout ce qui est au dessus du pont, pour nous le roof, hiloires. Nous avons fait le choix d'une peinture bi-composante. Il faut mélanger la peinture avec le durcisseur, attendre 20 minutes et ensuite ajouter le diluant spécifique. La durée de vie du pot est de une heure, alors il faut planifier quand faire le mélange. Pour le rouleau, nous avons enfin trouver un rouleau en mousse à structures fermées et le résultat est superbe. Il faut faire attention aux coulisses et à ne pas sur-coucher les différentes couches. Cela valait la peine de poncer pour obtenir une surface (presque) impeccable.

À la bonne vieille méthode des bâtisseurs de pyramides!

Il fallait rouler le lest jusqu'à l'atelier. Pas grand chose comme chemin, mais c'est lourd! À la manière des égyptiens avant que les grues n'existent. C'est simple comme moyen de transport, et tellement efficace! Maintenant il faut le placer sous le bateau et je ne pense pas que cela sera une mince affaire.



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