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Le lendemain, de 9h00 à 11 heures
La nuit a été propices aux réflexions, Comment faire, quelle solution. Au petit-déjeuner, j'explique un plan peu orthodoxe à Véronique, mon épouse. Alors elle me dit en bon professeur : -fais comme les romains, avec des rouleaux. Nous partons rapidement pour louer les vérins hydrauliques, en espérant que personne les avaient loués avant nous. Ensuite, aller dans une manufacture, acheter des rouleaux en aciers, les faire couper à la dimension voulue. Nous avons placé les cinq rouleaux et au fur et à mesure que nous avancions la coque, un se libérant sur l'arrière, nous le replacions en avant. Et nous n'avons rien inventé, les romains l'avait l'affaire. Nous avons pu rentrer la coque avec une facilité déconcertante, sans forcer. Et voilà notre coque du futur Baladin, de nouveau dans l'atelier, mais à l'endroit. Le tout a été arrosé avec nos amis, Jacques et Serge. Je tiens aussi à remercier mon épouse, pour sa patience et ses prises de photos, et d'avoir tenu aussi le rôle de camera-women. Nous éditerons le court film prochainement.
De 19h30 à 21h30
Pour entrer la coque avant la nuit, il fallait recommencer l'opération avec le pieu, mais dans l'atelier, cette fois-ci. Mais il a été impossible d'enlever le premier, tout a été essayé. Heureusement que notre ami Jacques avait ce genre de barre dans son camion. Et nous voilà à enfoncer de nouveau, un autre pieu. Après plusieurs tentatives, rien à faire, le bateau ne bouge pas d'un millimètre. Rien à faire. Au départ, le poids de la coque était répartit sur toute la longueur du châssis. Maintenant, le poids se concentre sur le milieu de la coque, et impossible de le bouger. Le ciel étant menaçant, il ne fallait pas qu'il pleuve. Alors, bâches en tout genre, nous avons recouvert le bateau pour ne pas qu'il se remplisse d'eau. Ensuite il fallait repenser la méthode pour le lendemain, et nous n'avions pas d'autres possibilités que de réussir.
de 15h30 à 19h30
Tout d'abord placer les sangles en nylon, spécialement conçues pour ne pas abîmer la coque. De chaque côté, des écarteurs et avec un lent mouvement, la coque roule dans les sangles. Ma grande inquiétude, SOLIDITÉ. Comment va tenir la coque, s'écraser? À un moment elle sera sur un seul bordé, tout le poids sur seulement un bordé. Mais si ça casse, c'est mieux maintenant qu'en pleine mer. Alors on y va, lentement, sans difficulté, sans bruit, impressionnant. Rien ne bouge pas de craquements sinistres, rien. Et voilà la coque retournée. Juste le temps de placer les cales de son nouveau ber, et la voilà, enfin. Et quel soulagement, car tout aurait pu tourner à la catastrophe. Mais quelle allure. Maintenant, il faut rentrer la coque, et là, c'est une tout autre affaire...
De 12h30 à 15h30
La grue tant attendue arrive. Une grue de 45 tonnes, impressionnante. Le grutier est seul. Donc avant de commencer, il faut placer les cales sous les vérins hydrauliques. La méthode de retournement se fait avec deux poulies, un câble n'est pas engagé. Le grutier me demande de monter sur la flèche, de tirer le câble jusqu'à l'extrémité, de dégoupiller pour le passage du câble, tout ça sur une flèche pas très large, avec un autre bien graisseux, en tenant le second câble et le tirant... et ce n'est pas des câbles de petite dimension ! On arrête tout, gros problème. Le second câble est totalement emmêlé. Je passe les jurons religieux made in Québec ! Coups de téléphone au bureau, comment faire. Le seul moyen, déployer totalement la flèche, sortir tout le câble en le tirant avec un 4 x 4, et le rembobiner. Le grutier me demande de prendre les commandes et d'enrouler lentement le câble, pendant qu'il le place correctement à coups de masse. Il ne fallait pas aller trop vite, car j'aurais pu monter le camion, avec Jacques à l'intérieur à plus de 30 mètres de haut.
De 11h30 à 12h30
La coque est sortie, mais pas de grue promise. Quelques coups de téléphone, pour apprendre que le grutier est retardé sur un chantier, et qu'il sera là dans une heure ou deux! Mais nous avons tenu notre pari, de sortir, sans trop de difficultés, seulement beaucoup d'huile de coude et de sueur, la coque. Nous respirons. Juste des boulons, tire-forts à enlever pour que la coque soit libérée du châssis.
De 10h30 11h30
Lentement, avec une tension énorme dans le câble et les sangles, centimètre par centimètre, l'ensemble coque-châssis, sans heurts, roule difficilement. Il faut glisser des plaques de contre-plaqué pour ne pas que les roues ne s'enfoncent dans le gravier. Parfois, avec une barre de métal, nous devons soulager une roue, ou glisser une plaque pour continuer de tirer cette structure. Il faut aussi que les fausses cloisons et tout ce qui retient la coque soient suffisamment solides pour que la coque inversée reste en place. Un mètre, puis 20 cm de plus, et la proue voit le jour. Petit à petit avec l'aide efficace de Jacques et Serge, la coque sort. L'heure tourne et je crains que la grue n'arrive trop vite.
26 heures Chrono
de 9h30 à 10h30
Chaque épisode sera suivi du résumé en images
Pour tirer le châssis sur ses roues, il fallait un point d'appui pour y accrocher le treuil à main. Et le temps était compté; la grue devait arriver vers 13 heures. Donc le bateau devait être totalement sorti de l'atelier. Une barre de plus de 2,60 m à enfoncer dans le sol. On commence d'abord sur un escabeau et au fur à mesure que le pieu s'enfonce à coups de masse, je descends les marches. Nous l'avons enfoncé de près de 2 mètres. Ensuite nous avons fabriqué des points d'ancrages, car les boulons fixés dans le châssis n'ont pas tenu, malgré leur dimension. Deux plaques de métal, découpées et percées au plasma, vissées solidement. Maintenant, le pieu serait-il assez solide, le treuil, allait-il résister, les courroies allaient-elles tenir ?
Chaque épisode sera suivi du résumé en images
Pour tirer le châssis sur ses roues, il fallait un point d'appui pour y accrocher le treuil à main. Et le temps était compté; la grue devait arriver vers 13 heures. Donc le bateau devait être totalement sorti de l'atelier. Une barre de plus de 2,60 m à enfoncer dans le sol. On commence d'abord sur un escabeau et au fur à mesure que le pieu s'enfonce à coups de masse, je descends les marches. Nous l'avons enfoncé de près de 2 mètres. Ensuite nous avons fabriqué des points d'ancrages, car les boulons fixés dans le châssis n'ont pas tenu, malgré leur dimension. Deux plaques de métal, découpées et percées au plasma, vissées solidement. Maintenant, le pieu serait-il assez solide, le treuil, allait-il résister, les courroies allaient-elles tenir ?
Préparation du terrain
Pour rouler la coque sur son châssis, il a fallu commander un camion de garnotte (pierres concassées dans le language d'icite) et le niveler en plein soleil. Nous vérifions que la surface est du même niveau, pour ne pas faire rouler dans une pente, si faible soit-elle, les 2 tonnes (environ) de ce six roues.
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