Nos planifications pour la mise à l'eau

Nous devrions finir Baladin seulement vers le début de novembre, à 10 jours près. J'avais prévu fin octobre initialement. À cette époque, pas question de le mettre à l'eau au Québec, car il y a un pont ferroviaire tournant qui ferme le 15 octobre. Autre solution, l'amener par camion au-delà, soit juste à l'entrée du lac Champlain ou au sud, un peu avant les écluses qui nous ouvrent la porte de la Hudson river, New York. Mais les écluses ferment le 15 novembre. Donc pas de chance, nous ferons transporter Baladin après les écluses. Un peu plus cher le convoi exceptionnel, mais, nous n'aurons pas à mâter, démâter et re-mâter après les écluses. Alors trouver un transporteur fiable, avec une remorque hydraulique, ce qui ne nécessite pas une grue, (encore des frais) est un travail de recherche qui nous prend du temps. Plusieurs soumissions sont en route. Sinon, la visite de l'usine qui confectionne le lest nous rassure sur la compétence des soudeurs.

Le roof






Le roof est ce qui est un peu comme une petite maison sur le pont du bateau. Un peu aussi, comme une petite coque à l'envers, avec hublots. La construction , s'apparente à celle de la coque, sauf que l'on doit commencer dans un ordre différent. Là, pas de cloisons, mais des barrots dont un barrot porque qui est un raidisseur qui rejoint les deux côtés de la coque. Il faut préparer des lattes d'acajou de 4 mm d'épaisseur et réaliser un moule. Pour le bouge du pont (la courbure du pont), la courbe est un arc de cercle, car le bouge est constant. Ce qui n'est pas le cas pour le roof. Le fameux quart de nonante. Mais super efficace. Comme la courbure est importante, il faut humidifier les lattes pour éviter qu'elles ne cassent. Et lorsque j'achète l'acajou brut, certains défauts ne sont pas visibles. Y en a pas de facile! Mais quelle belle structure.