Avant de peindre le pont, ce qui est une étape sentant bon le large et les embruns (enfin!) nous devons percer les hublots du roof. Cela donne une clarté sympathique à l'habitacle, une chaleur aussi avec le contraste des pièces en acajou. Mais pas un mince travail. D'abord, le tracé, et comme tout est en courbes, il faut bien tracer les repères; je commence par découper approximativement à la scie sauteuse, pour finir à la toupie. Pour la toupie, je place des guides, qui doivent être solidement fixés. Je change souvent de place les serres, pour avoir suffisamment de place. Ensuite quelques centimètres de découpe et changement de place des serres.
Ensuite la peinture de pont. Toujours dans les soumissions pour toutes les pièces d'accastillage et visite des usines, c'est préférable de se rendre compte de ce que l'entreprise en question peut réellement faire. On évite bien des surprises.
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L'échelle de descente
Maintenant nous pouvons descendre dans le bateau sans difficulté. L'échelle est solide, ergonomique et confortable, autant qu'une échelle de ce type peut l'être. Il fallait que les angles des montants soient en rapport avec le coffre moteur, que tout soit ajusté. Encore quelques finitions, et nous pourrons en être contents. Nous allons commencer les peintures du pont, maintenant que les hiloires sont terminées. Cela a été le plus difficile, car tous les tasseaux qui soutiennent ces hiloires, sont soit courbes, avec un angle dans un autre sens, et alors que dire du triangle qui le termine; des découpes difficiles avec des angles pas évidents, et cela en 3 dimensions. J'ai planché sur cette partie pendant plus d'un mois, en faisant, re-faisant, défaire, re-faire, re-défaire, et re-re-re (et j'en passe)faire. Sur la photo, cela paraît simple, mais que de boulot. Je prendrai d'autres vues, pour montrer le dévers du dessus, la courbe extérieure et la terminaison de cette hiloire.
Élément essentiel, le lest
Bon, après plusieurs mois d'attentes et de retard, le lest ou saumon pour un dériveur lesté est enfin (!) arrivé. Mais l'entreprise qui l'a soudé a fait un très bon travail. Et ce n'était pas facile-facile dans la conception. Il pèse 400kg; je le remplirai avec du plomb pour un poids final de plus de 2 tonnes. Ensuite il sera boulonné à travers la coque, sous le bateau. Lorsque la neige ne sera qu'un souvenir (même proche), je poncerai les quelques soudures apparentes. Je commence à voir le bout après presque 6 ans de travail.
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