Après la visite de deux grutiers, la seule solution est de sortir le bateau et son châssis de la serre. Certains me disaient de faire comme les romains, avec des rouleaux d'acier, d'autres de creuser pour y placer des crics, d'autres avec des chaînes, mais là je ne suivais plus. Mes nuits ont été ponctuées de pensées diverses, du comment faire, les risques, la rigidité du châssis, etc... La solution était de se servir de lèves-charges hydrauliques, de rechercher un manufacturier pour des roues supportant la charge, de patenter (en bon langage québécois) un support pour les roues. Et le tout devait réussir. Pour les lèves-charges, cela a été facile, tout comme les roues. Le manufacturier m'a fourni des roues, avec roulement à barres, chacune pouvant supporter 500 kg. Avec 6 roues, cela devrait faire l'affaire. Ensuite acheter des barres de fer, toujours chez un grossiste, et malgré leurs vacances, j'ai été comblé. Les couper a été facile et agréable de sentir la puissance à couper ce métal, sans forcer. Le métal devient rouge incandescent et la lame scie facilement. Des gerbes d'étincelles brûlantes nous donnent un sentiment de puissance, de vaincre l'acier. Oh THOR ! Nous avons soulevé la structure, lentement, très lentement, placé les roues avec le montage en acier consolidé le tout avec des tire-forts. Ensuite, lentement, toujours lentement, nous avons redescendu la structure de 12 m de long, sur ses roues. Et cela devient un beau six roues. Quelques tests de roulement, ça roule. Un gros soulagement. Et si la structure n'était pas solide, et si un côté serait plus soulevé et que la coque glisse sur le côté, et si et si. Et les accidents éventuels, et notre patente de roues, serait-il assez solide. Ce soir un GROS OUF.
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