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Pose du pied Sail-drive
L'option Sail-Drive est plus onéreuse que le classique arbre. Mais on perd moins de puissance, moins bruyant, et aussi de placer un axe, avec presse-étoupe, pas facile d'avoir un alignement parfait. C'est lourd tout de même et pas facile à placer dans un espace réduit. Mais comme qui dirait : yen a pas d'facile. Il nous faut joindre le moteur au Sail-Drive; prochaine étape lorsque nous irons à l'atelier d'ici un jour ou deux pour bloquer les écrous.
Lest posé et pour de bon!
Beaucoup de péripéties pour ce lest. Un peu trop. J'ai profité de la présence de mon fils David, un bon marin expérimenté, pour m'aider avant la sortie du bateau. David est capitaine et travaille à collecter des données sur les baleines.
Mais maintenant tout est en place. J'ai fait refaire les boulons car certains n'avaient pas la bonne taille, toujours à cause de ces fameux trois centimètres manquants (Merci entreprise Labrie !). Chaque boulon a été enduit de Anti-Seize de Permatex pour que l'on puisse les dévisser du lest. À l'avenir on se sait pas ce qui va se passer, et il faut être prévoyant. Une bonne couche de Sikaflex très généreuse, 9 cartouches y sont passées. Ensuite descente du bateau à l'aide des crics à vis. Juste ce qu'il faut pour que juste un bourrelet s'échappe, pas plus pour ne pas chasser ce joint. Maintenant il faut attendre que ce joint durcisse pour ensuite visser définitivement les écrous. Nous avons contrôlé depuis l'intérieur du bateau que le Sikaflex entre bien dans le fond des trous où se placent les boulons. Chaque écrou a été placé avec sa plaque d'acier inoxydable pour répartir le poids sur les varangues. Mais quel soulagement de voir ENFIN le voilier avec son lest.
La barre franche
La barre est un lamellé-collé des bois utilisés sur le bateau, Kaya (Acajou), Iroko, cèdre d'Amérique et pin du Nord. Pour la solidité, l'Acajou et l'Iroko prédominent. J'ai confectionné un moule et ensuite collage epoxy, chargé de silice. Le tout était de section carrée ou plutôt, rectangulaire et il fallait mettre en forme. D'abord dégrossir au rabot, et avec du papier à sabler grain 40, on frotte jusqu'à la forme voulue. Et en ces temps froids, ça réchauffe. Je la trouve belle, et vous?
Lorsque l'on pense que tout va, eh NON !
Fébrilité avant la pose du bateau sur son lest. Tout est prêt, les boulons vissés dans le lest. Tout, en apparence, va comme nous le voulons. Et bien non, rien ne va plus. La coque se pose sur le milieu du lest, mais aux deux extrémités, un espace de 3 cm. Incohérence, jurons, les meilleurs, jurons encore, ensuite réfléchir. On essaye de monter plus l'arrière, plus le devant, non, il faut se rendre à l'évidence, le galbe du lest et de la coque ne correspond pas. Où est l'erreur? Mais avant, comment corriger cet espace. La solution trouvée est de mettre une sorte de semelle qui compensera cette différence de courbure. Partir acheter une planche d'acajou, la préparer, dégauchir, planer. Ensuite mesurer tous les 5 cms le hauteur à reprendre, la reporter sur les planches d'acajou, couper, placer ces morceaux pour les trous des boulons, tester. Ce qui veut dire, le stress de descendre le bateau, le remonter. Maintenant enduire d'epoxy ces plaques et l'on pourra finaliser la jonction coque-lest. Frustrant vous dites! Après mesures précises du lest, l'entreprise qui a construit ce lest n'a pas respecté les mesures. Aux deux extrémités, parfait, au centre, 3 cms de trop. Et tout vient de là. Quoi dire maintenant. Lorsque nous avons reçu le lest, nous aurions dû vérifier, car il faut tout vérifier. Et tout ce que j'ai fait faire (made in Québec!!) a des erreurs. Je ferai bientôt une liste d'entreprises à ÉVITER. Mais on ne lâche pas.
Soutenez mon autre projet (projet avorté manque de financement) snif, snif....
Bonjour à toutes et à tous,
J'ai le projet
d'enregistrer un DVD de musique pour une diffusion auprès des jeunes.
Pour cela nous l'auto-finançons via le site www.ecloid.com.
Chaque personne peut contribuer à ce projet et c'est très simple. Il faut aller sur le site: www.ecloid.com
et s'enregistrer à l'aide de son adresse courriel. Ensuite vous pouvez
aller sur les projets en cours ou encore plus simplement :
http://ecloid.com/project/ enregistrement-vid-o-de- musique-classique
http://ecloid.com/project/
Les contributions sont libres et peuvent être juste de 1,00$
ou un peu plus, ou beaucoup plus. Mais sentez-vous très à l'aise. Si
vous ne pouvez pas contribuer à ce superbe projet, vous pouvez aider en
faisant circuler cette information auprès de vos amis, famille,
connaissances.....
Cordialement,
Daniel GaspardLe lest en ENFIN placé
Le lest est placé DÉFINITIVEMENT. Cette opération a été de loin et de très loin, la plus difficile. Pour le placer exactement, plus précis qu'au millimètre près, pour que les boulons se vissent dans les inserts du lest, on ne peut pas jouer à l'à-peu-près.
Pour le tirer, première tentative avec une voiture comme appui. Frein à main tiré, vitesse enclenchée, c'est la voiture qui reculait! Il fallait recourir au pieux qui a servi pour sortir la coque. Avec un grand nombre de sangles, dont une a littéralement explosé sous la tension, je pouvais tirer au millimètre près, et en me servant de la tension, je poussais le lest à sa place définitive.
Quelques trous devaient être ajustés. Et quelle galère. À la râpe à bois, à travers 25 mm de coque, 50 mm d'acajou lamellé-collé epoxy et les varangues en Iroko de 15 cm parfois, dans des endroits difficiles d'accès, recroquevillé. Mais C'est fait. tout est ne place pour descendre le bateau sur le lest.
Je ferai un premier essai de la descendre (8 cm) ensuite, le remonter d'autant pour mettre du Sicaflex très généreusement. Redescendre le bateau, juste pour appuyer sur le joint de Sicaflex et lorsque ce joint sera durcit, finir de descendre la bateau à sa place DÉFINITIVE. Je pousserai un grand OUF qui s'entendra des lieues à la ronde. Étape suivante, le transport du voilier.
Pour le tirer, première tentative avec une voiture comme appui. Frein à main tiré, vitesse enclenchée, c'est la voiture qui reculait! Il fallait recourir au pieux qui a servi pour sortir la coque. Avec un grand nombre de sangles, dont une a littéralement explosé sous la tension, je pouvais tirer au millimètre près, et en me servant de la tension, je poussais le lest à sa place définitive.
Quelques trous devaient être ajustés. Et quelle galère. À la râpe à bois, à travers 25 mm de coque, 50 mm d'acajou lamellé-collé epoxy et les varangues en Iroko de 15 cm parfois, dans des endroits difficiles d'accès, recroquevillé. Mais C'est fait. tout est ne place pour descendre le bateau sur le lest.
Je ferai un premier essai de la descendre (8 cm) ensuite, le remonter d'autant pour mettre du Sicaflex très généreusement. Redescendre le bateau, juste pour appuyer sur le joint de Sicaflex et lorsque ce joint sera durcit, finir de descendre la bateau à sa place DÉFINITIVE. Je pousserai un grand OUF qui s'entendra des lieues à la ronde. Étape suivante, le transport du voilier.
Le gouvernail
Le gouvernail est composé de deux éléments. Un aileron fixé au tableau arrière par une mortaise sur lequel sera vissé un tube. Toute cette partie est fixe. Le safran sera articulé à partir du tube. En premier, (voir libellés précédents) percer la coque pour le passage d'une partie de l'aileron. Il est en lamellé d'acajou, recouvert d'un tissus de verre, 3 couches d'époxy, 2 couches de Primer, 2 couches de PrimeKote bi-composante epoxy. Pour le placer dans la coque, un palan à chaîne. Opération assez facile. Vérifier que l'aileron soit placé exactement dans l'axe du bateau et l'étanchéité est réalisée par deux blocs d'acajou de 7 cm sur 10 cm de haut, collés, pontés et vissés à l'extérieur et deux pièces, toujours en acajou de 4 cm par 2,5 cm, sur la longueur de l'aileron collés epoxy dans le coqueron. (Le coqueron est le coffre en arrière du bateau). Pour le tube en inox, le plus ardu était de placer à l'intérieur des rondelles qui soient plates d'un côté et ayant la même courbure que l'intérieur du tube. Le seul moyen était de les descendre une à une par un fil, les placer juste au niveau du trou, et retirer le fil pour ne pas que de l'eau passe par capillarité ; il fallait juste les tenir avec une tige d'acier fine, ensuite maintenir la rondelle avec un tire-langue et en le maintenant en équilibre, placer le boulon, toujours en inox. Les lumières (trous) faites permettant de visser l'écrou seront refermées avec les pièces correspondantes, toujours epoxy et re-peinture pour cette partie.
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